La diaspora guinéenne à l’instar des autres du continent est composée de migrants économiques qui gardent encore des liens solides avec le pays et contribuent à son développement par devoir. C’est notre droit d’avoir des représentants dignes de notre confiance et qui sont capables de mieux défendre nos intérêts spécifiques.
Pour cela, nous avons besoin de choisir parmi les leaders de la Diaspora, des hommes ou des femmes dont la vision et l’inspiration poseraient, au niveau de l’Hémicycle, des actes qui trouveront des solutions à nos problèmes et permettre à notre descendance d’acquérir la formation et les outils nécessaires pour participer à l’émergence et au développement du Sénégal.
Le candidat devra être une personne dont la moralité et les compétences seront indéniables, un patriote qui a déjà prouvé son engouement dans la communauté guinéenne.
Ces candidats devront comprendre le phénomène de l’immigration dans les coins du monde où ils seront issus, à savoir : pouvoir développer et maintenir l’acquis de nos rapports avec les administrations hôtes, pouvoir initier une action concertée de toutes les parties, associations et autres groupes pour agir sur nos intérêts communs.
Le candidat devra comprendre les contraintes administratives en Guinée des émigrés afin de pouvoir gérer et mieux informer les autorités sur nos besoins et soucis affiliés aux démarches administratives, à savoir : démarches immobilières, impôts, dossiers d’Etat civil et autres.
Le candidat devra forcément comprendre les obstacles confrontés par nos enfants dans les pays hôtes, concernant leur intégration, leur formation et surtout dresser des stratégies capables d’encadrer nos enfants pour leur munir des outils nécessaires pour relever les défis dont notre pays est confronté, “Nous donnons notre sueur aux pays hôtes, mais nous ne pouvons donner notre sang”. Cela veut simplement dire, perdre nos enfants culturellement, au point d’annuler leur future contribution pour le bien être de notre pays.
Le candidat devra être capable de faire l’inventaire des ressources disponibles et de pouvoir les majorer pour réduire les vagues d’émigration en créant des possibilités pour les jeunes guinéens de pouvoir rester et travailler en Guinée.
Enfin, le candidat devra pouvoir mettre en place un bureau régional de son continent qui devra œuvrer pour un retour permanent des émigrés en Guinée avec des projets économiques viables pour créer des emplois et de la richesse.
Nous demandons à tous les Guinéens de soutenir ce projet d’un groupe parlementaire de 15 députés pour que les besoins et demandes de la diaspora soient pris en compte à l’assemblée nationale.